De base, tout au départ, au commencement même de toute cette histoire, c'était rien qu'à sens unique. La route, la direction, les sentiments, les efforts, les sourires, les rires et les paroles n'étaient qu'à sens unique. De base, rien de tout cela n'était censé ce produire, n'était censé arriver. C'est avec tes grands mots que t'as débarqué, avec tes grandes phrases sans queue ni tête, avec tes sales blagues que t'es arrivé. T'étais juste un type parmi tant d'autres et je m'en contentais, de toute façon je ne te connaissais pas et ne voulais pas te connaître.
Soudainement, il y a eu une explosion. Je crois que c'est ça ouais, une explosion. Entre toi et moi, entre moi et vous, entre nous et eux, il y avait des millions de barrières, impénétrables et intouchables. J'étais bien avant moi, coincé à ce foutu carrefour à sens unique, dans ce foutu cul de sac. Et toi, toi comme l'égoïste que tu as toujours été, t'as tout fait voler en éclats, pour ton propre plaisir. Est-ce que tu es conscient que ça détruit des gens, des vies, des coeurs ? Regarde-moi, je ressemble plus à une épave qu'autre chose.
D'ailleurs, j'aimerais bien que tu m'expliques ce que tu faisais à ce carrefour à sens unique, dans cette ruelle sombre, dans ce cul-de-sac. Ouais, explique-moi comment tu t'es retrouvé là en tailleur, me souriant gentiment. Comment t'as trouvé ce chemin ? Pourquoi t'as pas tracé ta route ? Ça s'bouscule dans ma tête, c'est infernal j'te jure. Ça hurle, ça murmure et ça chante. Bordel ça chante. Tu te rends compte de la pagaille que t'as mis ? Et bon sang, range ce sourire.
« T'es toute seule ? » Seigneur, c'que ta question était bête.
Soudainement, il y a eu une explosion. Je crois que c'est ça ouais, une explosion. Entre toi et moi, entre moi et vous, entre nous et eux, il y avait des millions de barrières, impénétrables et intouchables. J'étais bien avant moi, coincé à ce foutu carrefour à sens unique, dans ce foutu cul de sac. Et toi, toi comme l'égoïste que tu as toujours été, t'as tout fait voler en éclats, pour ton propre plaisir. Est-ce que tu es conscient que ça détruit des gens, des vies, des coeurs ? Regarde-moi, je ressemble plus à une épave qu'autre chose.
D'ailleurs, j'aimerais bien que tu m'expliques ce que tu faisais à ce carrefour à sens unique, dans cette ruelle sombre, dans ce cul-de-sac. Ouais, explique-moi comment tu t'es retrouvé là en tailleur, me souriant gentiment. Comment t'as trouvé ce chemin ? Pourquoi t'as pas tracé ta route ? Ça s'bouscule dans ma tête, c'est infernal j'te jure. Ça hurle, ça murmure et ça chante. Bordel ça chante. Tu te rends compte de la pagaille que t'as mis ? Et bon sang, range ce sourire.
« T'es toute seule ? » Seigneur, c'que ta question était bête.
« Non, tu peux juste pas voir Gasper et Gaspar, invisible et jumeaux depuis la naissance. » J'ai pas été plus maline que toi, c'est vrai.
« Tu viens souvent ici ? »
« Qu'est-ce que ça peux t'foutre ? » T'as rigolé. Mais moi j'ai pas trouvé ça drôle, tu vois.
« Je me renseigne juste. » Change ton regard.
« J'espère ne pas te croiser demain. C'est mon carrefour, ma ruelle sombre, mon point de non retour. »
Je sais pas pourquoi je t'ai dis tout ça, tu t'en foutais sûrement en plus et ça te regardait pas. T'as finis par te lever, lentement et tu t'es étiré. J'ai croisée ton regard et j'ai su que t'allais me coller aux basques encore longtemps. J'ai soupirée.
« À demain, alors. » J'ai sifflée, ravalant un commentaire cinglant et j'ai pensée “ Ouais, à demain. ” J'y croyais pas vraiment et pourtant ... Pourtant t'as été là le lendemain et tout les autres lendemain où j'ai pu venir. J'ai pris du temps avant de t'apprécier, toi et tes blagues douteuses, toi et ton sourire agaçant, toi et ton regard aux nuances bizarre, aux émotions cachées.
Un soir, je sais pas peut-être que je m'étais laissée attendrir au fil des nuits, mais je t'ai autorisée à me serrer dans tes bras. Et j'étais bien. Comme-ci j'avais trouvée ma place, ma tête au creux de ton cou, mes mains dans les poches de ton manteau et mon corps au milieu de tes jambes encore en tailleur. C'était une chouette place.
Et tu m'as embrassé, trois semaines après le câlin. J'ai réfutée l'idée, j't'ai repoussée, c'était rien qu'une mauvaise blague encore, de toute façon. Mais pourquoi ton regard était si triste alors, blessé et perdu ? Tu t'es remis à sourire comme un con, donc c'était forcément une blague douteuse. T'es qu'un type parmis tant d'autres, manière.
Mais une semaine après, c'est moi qui t'embrassait. Je sais toujours pas pourquoi mais ça aussi, c'était chouette. Enfin si, je sais, j'avais passée la semaine à m'rejouer la scène et à sentir tes lèvres sur les miennes, pas assez longtemps, pas assez profondément, pas assez. Il m'fallait plus. Alors, me voilà.
On a pas été plus loin. On en a pas eu l'temps. T'es con aussi, un peu. Pourquoi tu m'as rien dit ? J'ai appris ça par ta stupide lettre au coin du carrefour, sale con. Ça m'a pas fait plaisir. J'aurais préféré que tu m'trompes ou même que tu m'quittes, ça aurait été moins douloureux. Mais non. T'es mort. Puis de « boom boom » dans ta poitrine, de souffle chaud au creux de mon cou, au bas de mon oreille. Plus de « je t'aime » murmuré honteusement, la tête enfouis dans mon bonnet pour pas que j't'entende. Plus de blagues douteuses. Plus de sourire. Plus de doigts qui passerons caresser tendrement mon cou et mes cheveux. Plus de mains sur ma taille, qui aggriperont mes hanches fermement. Plus rien. Plus de toi. Plus de nous.
Encore une explosion, comme au début. Entre vous et moi, entre moi et vous, entre nous et eux, les millions de barrières intouchables et impénétrables ont volées en éclats. J'ai mal. Juste mal. Je ressens pas le besoin de pleurer, de crier, peut-être parce que je refoule la situation, peut-être parce que j'ai pas encore acceptée l'idée.
T'es mort.
Ah putain, c'est dur. Foutu carrefour. C'était censé être à sens unique, bordel. Que des conneries tout ça et j'ai mal. J'ai mal des absences de tes blagues douteuses, de tes jambes en tailleur, de tes mains, de tes lèvres, de tes grands gestes sans queue ni tête. Putain, t'es pas là et j'ai juste mal
Je sais pas pourquoi je t'ai dis tout ça, tu t'en foutais sûrement en plus et ça te regardait pas. T'as finis par te lever, lentement et tu t'es étiré. J'ai croisée ton regard et j'ai su que t'allais me coller aux basques encore longtemps. J'ai soupirée.
« À demain, alors. » J'ai sifflée, ravalant un commentaire cinglant et j'ai pensée “ Ouais, à demain. ” J'y croyais pas vraiment et pourtant ... Pourtant t'as été là le lendemain et tout les autres lendemain où j'ai pu venir. J'ai pris du temps avant de t'apprécier, toi et tes blagues douteuses, toi et ton sourire agaçant, toi et ton regard aux nuances bizarre, aux émotions cachées.
Un soir, je sais pas peut-être que je m'étais laissée attendrir au fil des nuits, mais je t'ai autorisée à me serrer dans tes bras. Et j'étais bien. Comme-ci j'avais trouvée ma place, ma tête au creux de ton cou, mes mains dans les poches de ton manteau et mon corps au milieu de tes jambes encore en tailleur. C'était une chouette place.
Et tu m'as embrassé, trois semaines après le câlin. J'ai réfutée l'idée, j't'ai repoussée, c'était rien qu'une mauvaise blague encore, de toute façon. Mais pourquoi ton regard était si triste alors, blessé et perdu ? Tu t'es remis à sourire comme un con, donc c'était forcément une blague douteuse. T'es qu'un type parmis tant d'autres, manière.
Mais une semaine après, c'est moi qui t'embrassait. Je sais toujours pas pourquoi mais ça aussi, c'était chouette. Enfin si, je sais, j'avais passée la semaine à m'rejouer la scène et à sentir tes lèvres sur les miennes, pas assez longtemps, pas assez profondément, pas assez. Il m'fallait plus. Alors, me voilà.
On a pas été plus loin. On en a pas eu l'temps. T'es con aussi, un peu. Pourquoi tu m'as rien dit ? J'ai appris ça par ta stupide lettre au coin du carrefour, sale con. Ça m'a pas fait plaisir. J'aurais préféré que tu m'trompes ou même que tu m'quittes, ça aurait été moins douloureux. Mais non. T'es mort. Puis de « boom boom » dans ta poitrine, de souffle chaud au creux de mon cou, au bas de mon oreille. Plus de « je t'aime » murmuré honteusement, la tête enfouis dans mon bonnet pour pas que j't'entende. Plus de blagues douteuses. Plus de sourire. Plus de doigts qui passerons caresser tendrement mon cou et mes cheveux. Plus de mains sur ma taille, qui aggriperont mes hanches fermement. Plus rien. Plus de toi. Plus de nous.
Encore une explosion, comme au début. Entre vous et moi, entre moi et vous, entre nous et eux, les millions de barrières intouchables et impénétrables ont volées en éclats. J'ai mal. Juste mal. Je ressens pas le besoin de pleurer, de crier, peut-être parce que je refoule la situation, peut-être parce que j'ai pas encore acceptée l'idée.
T'es mort.
Ah putain, c'est dur. Foutu carrefour. C'était censé être à sens unique, bordel. Que des conneries tout ça et j'ai mal. J'ai mal des absences de tes blagues douteuses, de tes jambes en tailleur, de tes mains, de tes lèvres, de tes grands gestes sans queue ni tête. Putain, t'es pas là et j'ai juste mal
TraumerDreams, Posté le samedi 13 août 2016 06:03
Putain '-' Tu sais que c'est mal de faire déprimer les gens hein ? ;;